« Le plus dur ce sont ces doutes, ces intermittences, ces vides si complets que je me demande parfois si tout ce qui est arrivé n’est pas un rêve. Et quand la joie revient dans sa plénitude, j’ai bien honte alors d’avoir eu la lâcheté de ne plus y croire. »
Simone de Beauvoir
J’aime cette phrase car elle me parle à chaque fois que je doute de ma route, de mes choix, de moi tout simplement et de la joie.
Quand, par inadvertance, j’ai perdu confiance dans mes capacités, dans qui je suis.
Ces vides dans lesquels je me précipite… A certains moments, je me sens comme perdue et ballottée entre diverses émotions et ma joie s’est un peu éteinte.
Même si je progresse chaque jour un peu, j’apprends chaque jour un peu à revenir dans la joie et c’est vrai parfois c’est dur.
C’est dur de sourire, d’être en joie, parce que c’est comme cela, parfois.
Je n’ai pas envie et c’est tout.
J’accepte, je sens mon corps qui vibre dans cette énergie de doute. Je suis humaine avec ma part d’ombre.
Cette part d’ombre que chacun à en soi et qu’il est temps d’apprivoiser avec humilité et douceur.
Le plus dur étant de l’identifier, de la reconnaître et de l’aimer car elle fait partie de moi.
Et certains jours c’est mon corps qui me la dévoile, dans ses résistances, son souffle, ses maux, ses frissons. Je sens une part de moi qui remonte, la part refoulée.
Je le sens dans ma poitrine, dans mes mouvements qui résistent, mon souffle silencieux.
J’ai cependant le pouvoir maintenant de changer mon regard, changer d’angle de vue mon souffle.
Alors je me pose et je respire. J’accepte ce coté mal aimé de moi même, cette tristesse qui remonte, qui m’envahit. Je le reconnais, l’identifie au travers de mes cellules de mon corps et je respire.
Juste prendre conscience de ma respiration, du chemin qu’elle emprunte dans mon corps, les parties qu’elle traverse.
Vraiment, de tout mon être et j’inspire la joie, très fort avec délicatesse et délectation.
La joie devient réelle, comme l’air. Chaque bouffée d’air devient une émotion joyeuse, parfois j’y ajoute une couleur que je diffuse dans mon corps. Et mon corps se transforme et le sourire vient naturellement.
La joie et la lumière d’être et c’est tout.
Ma part d’ombre s’intègre dans mon corps.
Présente dans cette plénitude de la joie. Merci la sophrologie.